pir2 D’ici la fin de la décennie, un téléphérique pourrait assurer cette liaison en moins de 4 minutes.
C’est en 2021 que la Bourgeoisie de Saint-Maurice a approché l’État du Valais afin d’étudier une liaison jusqu’à Vérossaz par les airs. Trois ans plus tard, le projet n’est plus une utopie, mais pourrait bien se concrétiser grâce à la décision de l’Office Fédéral des Transports de reconnaître ce téléphérique comme transport public. Cela garantit le financement du projet – estimé à 7 millions de francs – à 50% par la Confédération, 35% par le Canton du Valais et 15% par la future entité qui exploitera l’installation.
Cette reconnaissance était attendue, puisque ce projet répond à tous les critères exigés et est régulièrement cité comme exemple par le Service de la Mobilité du canton du Valais.
Il permet de relier efficacement, en téléphérique, la gare de Saint-Maurice, une gare importante de la ligne du Simplon, à l’école de Vérossaz, en seulement 3 min 45. Il dessert une population s’approchant du millier d’âmes, bien au-delà des 150 nécessaires. Et la gêne envers le paysage et la population est extrêmement limitée.
D’ici la fin de la décennie, il est donc probable que les Véroffiards aient accès à la ville d’étude en quelques minutes. Que ce soit avec les pendulaires, écoliers, marcheurs ou même carnavaleux, les cabines de dix places pourraient bien devenir témoins de brèves rencontres entre les jeunes et moins jeunes des deux communes.
Et peut-être même qu’un jour, ce lien par les airs deviendra le symbole du mariage des deux entités, comme les citoyens en ont déjà exprimé l’intention dans les urnes le 9 juin dernier.