de Rivaz

5 janvier 2023
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de Rivaz

Famille établie à Saint-Gingolph dès le XIVe siècle à laquelle on rattache des ramifications antérieures à Evian et Saint-Maurice. Dans cette dernière ville Jacques en 1264 et Jean en 1288 sont cités comme Bourgeois. A Saint-Gingolph la famille ne compte pas moins de 18 syndics avant 1798. André, vers la fin du XVIIe siècle, est l’auteur d’une branche patricienne qui joue un rôle scientifique et politique de premier plan par ses magistrats, ecclésiastiques, ingénieurs et historiens. Pierre-Joseph (1711-1772), petit-fils d’André, est admis comme Bourgeois de Saint-Maurice et fonde la branche aînée, éteinte en 1836. Charles-Joseph (1713–1799) fonde la branche cadette encore florissante: son fils Charles-Emmanuel (1753-1830), reçu Bourgeois de Saint-Maurice le 24 juin 1797 (30 louis), joua un rôle très important comme préfet national sous la République helvéique (1798), député au Corps législatif sous l’Empire (1811), grand bailli du canton (1817-1819, 1825-1827) ; il fut créé chevalier de l’Empire français par diplôme signé de Marie-Louise le 11 septembre 1813, et comte par le roi de Sardaigne Charles-Félix le 14 février 1823.

Coupé: d’azur au lion issant d’or; et de gueules au chevron d’or, accompagné en pointe d’un croissant d’argent. (Armorial valaisan.)

Ces armes ont été adoptées par Etienne (1675-1753), fils d’André et père de Pierre-Joseph et de Charles-Joseph, après qu’il eut acheté, en 1717, aux Tornéry (lion issant) la seigneurie du Miroir (croissant) à Amphion près Evian. Le diplôme de 1813 donne le chevron d’argent et entoure ces armes d’une bordure de gueules chargée en chef du signe des chevaliers d’Empire (croix de la Légion d’honneur).