Barman 1

5 janvier 2023
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Barman 1

Nom tiré du lieu-dit Barmaz ou Balma signifiant : grotte, abri sous roche. Famille originaire de Vérossaz où elle est citée dès 1286, et qui a essaimé dans toute la région. Jean, fils de Pierre, reçu Bourgeois de Saint-Maurice le 20 mai 1657 (500 florins), est l’auteur d’une famille très nombreuse. Une branche patricienne a joué un rôle important par ses magistrats et ses officiers, entre autres : Joseph-Hyacinthe-Marie (1800-1885), député aux Diètes cantonale et fédérale, 1er président du Grand Conseil 1839, 1840-1841, ministre de Suisse à Paris 1856-1857, colonel fédéral ; Marie-Louis-Gaspard (1805-1890), frère du précédent, officier au service de France, puis du Saint-Siège, colonel fédéral, président du Conseil municipal 1853-1855, 1861, 1865-1872, député au Grand Conseil, au Conseil national 1860-1878 ; Louis-Maurice (1808-1878), frère des précédents, conseiller d’Etat 1840-1843, 1848-1850 et 1852-1857, président du Grand Conseil 1847-1848, conseiller national 1848-1857, colonel fédéral. Branche éteinte en 1950. Une autre branche, représentée par Jean-Pierre et ses cousins les trois frères Jean-Hubert, Pierre-Maurice et Joseph-Jérôme, fils de Louis, de La Doey (Vérossaz), a été reçue dans la Bourgeoisie le 5 mars 1842 (30 louis pour Jean-Pierre et Pierre-Maurice, 25 pour Jean-Hubert et Joseph-Jérôme). Auguste (1894-1946), cafetier, président du Conseil bourgeoisial 1945-1946 ; Paul, fonctionnaire fédéral, président du Conseil bourgeoisial 1965-1968.- Famille bourgeoise domiciliée (1970).

Des branches de la famille de Vérossaz sont devenues bourgeoises de Lausanne et de Veytaux (Vaud) en 1956, de Carouge (Genève) en 1959 ; d’autres, de Massongex, sont devenues bourgoises de Zurich en 1955 et de Roche (Vaud) en 1956 ; d’autres encore, venant de Saint-Maurice, ont acquis droit de cité à Genève en 1905 et 1962, et à Montreux en 1956.

I.- Parti : d’azur au château mi-parti à une tour d’argent, ouvert de sable, mouvant du trait de la partition, surmonté d’une étoile à 6 rais d’or ; et d’or à 3 fasces bretessées de gueules. (Armorial valaisan).

Ces armes, de caractère italien, appartiennent à la branche patricienne éteinte et furent peut-être créées pour l’un des officiers que cette famille a donnés au service du Piémont dès la fin du XVIIe siècle. Le château fort et les fasces bretessées (représentant des murailles crénélées) sont des allusions militaires.